Le Moulin de Procé
Cette toile, datée de 1930, très représentative de la "période verte" de Michel Noury,est le portait de sa soeur Agnès, sous legrand chêne du jardin du Moulin de Procé.
Plusieurs membres de sa famille figurent sur cette peinture,faitequelques semaines après la mort de sa mère (néeLouise Pichelin): son oncle Henry Noury se tient aux côtés de son père Edouard Noury (assis dans le Rocking chair); assise sur une chaise et cousant au pied de l'arbre, sa soeur Catherine Léonardon, avectrois de ses enfants, Marie-France, Nicole et Odette.
Dans un transat, à gauche de la toile, son frère Olivier Noury fait son courrier.
Cette maison du Moulin de Procé, dans laquelle est né Michel Noury le 21 juin 1912, appartenait aux Pichelin et est évidemment chargée d’histoire familiale comme le montre cette photo:
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Maurice Allotte de la Füye et son fils passant au trot devant Procé - 30 septembre 1890 |
Procé tient une place toute particulière dans le coeur de Michel Noury, comme l'atteste la peinture ci-dessous, qu'il a réalisée en 1933 (sur un plateau métallique, ce qui explique son mauvais état de conservation).
"Procé - Ici mon coeur demeure" - 1933
La maison a été vendue en 1932, mais Cécile Rivière de Précourt, sœur de Michel Noury également née à Procé, a pu revenir y habiter avec sa famille de 1951 à 1972.
Le Moulin de Procé (photos prises en 1971)
Bien sûr Michel Noury a passé de nombreux séjours à Procé pendant cette période:
Procé - 1956 |
"Chemins de devenir"-1959
La famille Rivière de Précourt: Henri, Cécile, Armelle, Véronique, Mériadec et Frédéric
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Cécile (soeur de Michel Noury) à sa fenêtre: "Lumières vers Saint Clair" - 1969 |
Le Moulin de Procé a été démoli en 1972 par un Promoteur immobilier. Pour Michel Nouy et sa soeur Cécile, la disparition de la maison qui les a vu naître est très durement ressentie et Michel Noury l'a exprimé dans la toile ci-dessous:
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Le deuil de Procé - 1970 |
Ci-dessous, un article écrit par Monsieur Maison, journaliste à Presse-Océan, que Michel Noury avait contacté par téléphone (en l'appelant d'ailleurs Monsieur Chateau !) un Dimanche des années 1960, à la suite de la découverte d'une chèvre attachée à un piquet au beau milieu de la prairie de Procé: